Aujourd’hui, il fait beau et chaud ! Un temps idéal pour s’aventurer dans des Gorges et tremper les pieds dans une belle rivière. Nous démarrons du cimetière de Rovon, et nous dirigeons plein sud.
Attention aux marques jaunes et vertes qu’il faut suivre par intermittence et qui sont parfois mal placées (parfois 10 m après une intersection). Nous vous conseillons de partir avec une carte ou le topo ci-dessus pour ne pas vous perdre 😉
Après avoir passé quelques maisons aux jardins verdoyants, longé des noyeraies, fait aboyer de nombreux chiens (tous enfermés dans leur jardin, ouf), la route se transforme en chemin et nous pénétrons dans une forêt.
Au fil de nos pas, l’humidité se fait sentir, nous ne sommes pourtant pas encore dans les Gorges du Gorgonnet. De la mousse recouvre les arbres, nous passons de nombreux prés remplis de boutons d’or et autres fleurs sauvages, ça bourdonne tout autour de nous !
Ouvrez bien les yeux, prenez votre temps, vous risqueriez de manquer une vue discrète entre deux arbres…
C’est une balade des sens, n’oubliez pas non plus nez et oreilles, écoutez les insectes et les oiseaux, sentez les bonnes odeurs d’eau et de végétation…
Nous arrivons à une intersection au hameau des Rez, ne pas suivre le marquage qui continue tout droit, mais tourner à droite direction le domaine du pressoir qui vend de l’huile de noix.
Les Gorges ne sont plus très loin…
Nous passons devant le “jardin” d’une personne de toute évidence passionnée de mécanique au vu de la quantités de vieilles voitures (ou ce qu’il en reste) entreposées là. Juste après, la route commence à monter, et se transforme en chemin.
Nous rentrons dans les Gorges du Gorgonnet. Le grondement de la rivière se fait entendre en contrebas, mais les arbres nous cachent la vue.
La vue se dégage, le chemin longe la falaise où l’eau ruisselle sur les mousses qui recouvre complètement la roche.
Un gros tuyau longe le chemin et nous empêche de bien voir la rivière.
“Stop regarde !”
Un petit chemin improvisé se sépare du sentier et semble rejoindre l’eau qui réfléchit les rayons du soleil sur la pierre.
L’intégralité de ce qui nous entoure glisse, l’eau est omniprésente, attention ! Nous nous arrêtons quelques minutes pour profiter du décor et faire quelques photos.
Sacre-bleu ! En repartant, le couteau de Camille s’échappe de son sac et glisse sur la roche en direction de l’eau ! Fort heureusement, il s’arrête à temps… Mais il faut maintenant aller le chercher sans glisser !
Nous repartons sans bobo et au sec (sauf les fesses de Camille). Le chemin continue dans les bois, ou plutôt dans la mousse.
Nous arrivons à un panneau indiquant Passerelle de la Gaffe, sans pour autant l’apercevoir. Pour l’atteindre, il suffit de prendre le chemin qui descend à gauche. La rivière se jette dans une vasque accessible à tous, qui est sûrement le terrain de jeu rafraichissant des familles les jours d’été.
Nous en profitons pour nous poser quelques minutes et explorer les petits recoins avant de manger. Un groupe d’une dizaine de randonneurs arrive et s’installe à l’endroit que nous avions repéré, dommage, nous mangerons au retour de la randonnée 😉
Vous avez maintenant le choix de retourner sur vos pas pour rester au frais, ou de continuer la boucle comme nous l’avons fait. Quelques passages se font par des petites routes en plein soleil, prévoyez les chapeaux !
Nous sortons maintenant des Gorges. Le joli chemin ombragé que nous empruntons est verdoyant, de bonnes odeurs de fleurs sauvages se font sentir, particulièrement l’ail des ours qui tapisse les abords du chemin ! On en mangerait !
Nous arrivons au Réservoir de la Gabouille, et suivons le panneau direction Sous le Rocher puis Rovon. Nous marchons maintenant sur une petite route peu fréquentée.
Après avoir traversé un pont au dessus de la rivière, nous vous conseillons de tourner à gauche et pour retrouver l’intersection au hameau des Rez afin de regagner les bois traversés à l’aller.
Nous avons pour notre part décidé de suivre les panneaux indiquant Rovon sans regarder la carte, ce qui nous a fait marcher sur la route en plein soleil, entouré de noyers par milliers.
Nous retrouvons Titine sur le parking, c’est l’heure de manger notre pic-nic tranquillement sur un banc, à l’ombre d’un chêne.