Balade dans un autre monde à St-Vincent-De-Mercuze

Mise à jour Septembre 2019 : La randonnée est de nouveau accessible, les ponts ont été reconstruit !

Ils avaient été emportés par d’énormes crues durant l’hiver 2018, voir ci-dessous :

À St-Vincent-De-Mercuze, en Isère, se trouve un petit coin de paradis le long d’un ruisseau. Nous avons fait cette jolie balade et sommes vraiment entrés “dans un autre monde” selon les termes de Camille. À l’orée de la forêt, on peut déjà remarquer que l’ambiance va changer, soudain, les arbres forment un demi-cercle au dessus de nos têtes, ils nous rafraîchissent par cette chaude journée d’été, des rayons de soleil traversent le feuillage et donnent déjà une agréable sensation de quiétude et de magie.

Depuis St-Vincent-De-Mercuze, on empruntera le “Chemin d’autrefois” qui longe le ruisseau de l’Alloix et nous amènera jusqu’à la cascade de la Gouille Michel. Le sentier est aménagé, des ponts permettent de passer d’un côté et de l’autre du ruisseau, ce qui m’a ravi comme ils cela pourraient ravir les enfants !

À chaque pas, nous trouvons un endroit où l’on s’imagine bien s’arrêter pour écouter le ruisseau couler et profiter de la fraîcheur qu’il dégage, à apprécier les jeux d’ombres et de lumières à travers les arbres. On passe bientôt à côté de vasque d’eau naturelle, de l’eau bleutée qui vient de la montagne et qui donnent envie de s’y baigner ! Puis ce sont de petites cascades que l’on rencontre, n’hésitez alors surtout pas à vous arrêter pour profiter simplement de l’eau qui coule, du chant des oiseaux, le bruit des insectes…

Arrive le petit clou du spectacle, la cascade de la Gouille Michel et sa grande vasque bleue. Le chemin jusque là et relativement facile, avec de bonnes chaussures tout de même. Le sentier est bien aménagé, et les passages quelques peu difficile sont munis de câbles, barreaux et escaliers pour s’aider à grimper. Comptez 45 minutes environ, selon le rythme que vous prenez pour atteindre ce petit coin…

À ce stade, on peut rebrousser chemin, ou commencer la randonnée des cascades de l’Alloix, qui nous mènera, elle, à la Grande Cascade. Au fil de cette randonnée, je me suis rendue compte de toutes les odeurs que l’on pouvait croiser, les odeurs des fleurs, de l’eau qui coule et celle qui sèche sur la pierre, les odeurs de la forêt. Les sens sont en éveil, et particulièrement le toucher, il ne faut pas avoir peur de se salir les mains. En effet, il faudra parfois grimper un peu pour suivre le chemin, ou s’aider un peu de ses mains pour s’assurer de ne pas tomber. Et l’ouïe aussi. Nous avons manqué d’assez peu de nous prendre un rocher sur la tête !

Camille l’a entendu tombé de la pente, craquant les branches et rebondir sur le tapis de feuilles sur son passage, et nous a éloigné par sécurité. Nous avons alors pu le voir rouler, s’écraser contre un arbre, éclater en morceaux avant de retomber dans le ruisseau. Attention donc à bien écouter ce qu’il se passe autour de vous, notamment à ces endroits que vous remarquerez, où l’on voit que les éboulements ne sont pas si rares… Camille, ce héros, nous a peut-être sauvé la vie…!

On tombe encore sur plusieurs vasques, je m’interroge sur le développement géologique du site, pour finalement arriver à la Grande Cascade. Je m’amuse à passer derrière elle, à me prendre quelques gouttes et à apprécier la fraîcheur. Nous nous attardons dans cet endroit très calme, à admirer cette cascade haute de plus de 30 mètres. Nous reprenons notre chemin par une petite ascension, et plus haut, nous passons une nouvelle fois derrière la cascade. C’est le départ de la via ferrata, qui, qui sait, fera peut être l’objet d’un nouvel article 😉

La descente se fait par l’ancienne voie romaine. C’est un chemin plutôt facile, attention toutefois, en descente, de ne pas glisser ou trébucher sur les cailloux. Depuis le haut, et pendant toute la ballade sur cette voie, essayez d’apercevoir le paysage et les montagnes à travers les arbres. Arrivé en bas, on peut profiter des ruelles tranquilles du village, les maisons ouvertes, les tables et chaises de l’autre côté de la rue sous quelques arbres, une atmosphère paisible, pour se reposer de nos efforts, malgré tout déjà récompensé par tout ce que nous avons vu, et ressentis.

Voici par ailleurs une page qui explique d’où vient ce fameux Chemin d’autrefois, et qui parle de cette ballade que nous avons faites : www.saint-vincent-de-mercuze.com