Jour 1 : Col du Bovinant par le Col du Fret et ses 120 lacets
Aujourd’hui, nous entamons notre dernier bivouac de la saison, les jours commencent à raccourcir, le temps commence à être capricieux en Isère ! Nous choisissons un grand classique de la Chartreuse que nous n’avions jamais gravi, le Grand Som.
Il existe de nombreux itinéraires sur le Grand Som, et je pense que nous avons choisi l’un des plus difficile, de par son dénivelé et sa technicité, surtout à la descente.
Nous débutons au parking des Reys, la première heure se déroule en forêt. La pente est assez raide mais constante (elle le sera jusqu’au col, 700m plus haut).
Nous arrivons dans une clairière magnifique, vierge, qui fait énormément penser aux photos de parcs nationaux américains.
C’est ici que démarrent les “120 lacets du Col du Fret”. Nous quittons donc la forêt pour un chemin plus pierreux et vertigineux, mais qui reste accessible.
La vue étant dégagée, nous pouvons profiter des sommets alentours !
Le col du Fret, enfin 🙂 Nous apercevons le Col du Bovinant, que nous allons rejoindre pour y installer notre tente.
Au Col du Bovinant, il est possible de descendre pour retrouver le Habert du Bovinant où une source d’eau coule. Nous apercevons deux tentes déjà plantées, nous préférons alors rester sur l’itinéraire en amont pour trouver un replat.
Jour 2 : Le Grand Som par le Sentier des Moutons
Il nous reste 300 m de dénivelés avant d’arriver au sommet du Grand Som.
Ah au fait, que trouvons-nous sur le sentier des moutons ?
Nous atteignons la crête au soleil sans croiser de patous (ouf), il ne reste plus qu’un kilomètre avant le sommet. La vue est magique.
Nous y voilà, le sommet offre un panorama impressionnant sur l’intégralité de la Chartreuse, nous pouvons même y voir le Monastère du dessus.
Après notre goûter, nous entamons la descente.
L’itinéraire que nous empruntons jusqu’au Col des Aures est apparemment beaucoup plus emprunté à la montée, et ce n’est pas pour rien. Extrêmement étroit et vertigineux, il descend à travers la falaise. Nous faisons plusieurs arrêts pour laisser passer des groupes.
Ouf, nous arrivons au Col des Aures, c’était technique !
À partir d’ici, le sentier est difficile à voir, il faut se diriger vers le gauche. À première vue, il s’agit d’un “coin pipi”, mais c’est bien notre chemin qui s’enfonce dans la forêt.
Très sympa, mais un peu long, certains passages passent par des zones humides, prévoyez les chaussures étanches ! Aussi, regardez bien le topo en début d’article, le sentier tourne à gauche à un moment et l’intersection est très difficile à voir (un cairn minuscule marque le carrefour). Nous retrouvons ensuite le chemin de l’aller, au niveau du panneau “Col du Fret 120 lacets”.
Ainsi se termine notre dernière rando-bivouac de l’année !