Bivouac dans les hauteurs de Chamrousse

Belle rando sur les hauteurs de Chamrousse jusqu'aux lacs Roberts en passant par le lac Achard, avec nuit en bivouac non loin d'un petit lac sans nom.

C’est parti pour une belle rando et une nuit tranquille et inconfortable au dessus du lac Achard !

Nous nous garons sur le parking de Bachat-Bouloud, de-là, un panneau indique la direction du lac. Nous empruntons cet itinéraire qui va nous mener à la pointe du lac, plutôt que celui de gauche (non indiqué), plus long mais moins pentu qui amène sur la rive ouest du lac. Il faut prendre le temps de monter, c’est ” familial” comme on dit, mais ça monte bien tout de même sur quelques tronçons. Comptez une petite heure pour atteindre votre destination. En plein mois de juillet, le lac Achard est un endroit prisé, et il y a du monde !

Nous décidons de monter un peu dans les rochers, plutôt que de manger au bord de l’eau, pour éviter la foule. C’est le temps d’un bon pic-nic, de quelques photos, d’un peu de lecture et même d’une petite sieste !

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Arrive le moment de repartir, nous voulons pousser jusqu’aux lacs Robert. Après une montée raide, nous arrivons au col de l’Infernet en vue d’un petit lac sans nom, nous trouvons là un endroit sympathique pour notre bivouac ce soir !

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Nous continuons notre route, bien indiquée par des panneaux. Les paysages sont magnifiques, entre la roche, l’eau, les arbres et l’herbe… L’intérêt de cette randonnée, c’est clairement le chemin plutôt que la destination.

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Le chemin vu d’en haut

On alterne entre montées et descentes. Le chemin est très accessible, si, encore une fois, on prend son temps pour arriver. Le vent glacial nous pousse à mettre nos pulls à mi-chemin, le soleil et le beau temps ne sont plus suffisants pour nous réchauffer…

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La suite de l’itinéraire vers les lacs Robert.

On aperçoit les lacs Robert au dernier instant, au détour d’une montagne, en plein courant d’air ! Plus qu’une descente assez raide et nous y sommes. Un télésiège qui descend jusque là laisse deviner les activités hivernales du lieux. Cela gâche même un peu le paysage… Nous restons un moment au bord d’un des lacs, le temps de nous reposer un peu. Il y a beaucoup moins de monde qu’au lac Achard.

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Puis nous reprenons le chemin vers notre petit lac sans nom. Nous remontons par la piste rouge au télésiège, une partie assez monotone et “plate” (à 40° 😉 ), arrivés en haut nous rejoignons le chemin de l’aller, ce n’est quasiment plus que de la descente, et le paysage est toujours aussi beau.

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Personne n’a pensé comme nous au petit lac sans nom pour un bivouac. Nous ne nous installons pas vraiment au bord, mais préférons nous isoler un peu en hauteur, sur les bords de la falaise. Là, nous trouvons même deux foyers à réutiliser pour démarrer un feu. Un jeune arbre a d’ailleurs malheureusement été abattu récemment dans ce but… Un des deux foyers se situe au pied d’un gros rocher qui nous abritera du vent. Après avoir ramassé du petit bois en équipe, je prends en charge le montage de la tente, Camille s’occupe lui du feu, avec sa pierre à feu et ses écorces de bouleau soigneusement ramassées sur des arbres morts. J’emballe et met à cuire des pommes de terre pendant qu’il va chercher de l’eau dans le lac (pour éteindre le feu). Et puis c’est l’heure du saucisson et du fromage !

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Il ne fait pas encore nuit que nous nous réfugions sous la tente, après avoir éteint le feu, nous avons trop froid ! Je profite de la vue du soleil couchant, en lisant quelques pages de mon livre, alors que Camille s’endort doucement. C’est peu confortable, mais c’est l’aventure, la nature !

Le lendemain matin 5h, il fait toujours aussi froid, le soleil n’a pas encore atteint notre petit recoin, nous mangeons un peu sous un duvet. Camille installe l’appareil photo pour un timelapse du lever de soleil, et après cela nous remballons !

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Quelques tentes se trouvent au lac Achard, nous avons bien fait de dormir plus loin au calme. Le soleil pas encore levé permet à Camille de faire quelques jolies photos.

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Nous repartons par l’autre chemin (rive ouest du lac) menant à Bachat-Bouloud, celui que nous n’avions pas pris à l’aller. Il est effectivement plus long, alternant montées et descentes. Nous arrivons après une heure à une heure et demie… et là s’achèvent notre petite aventure !

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