Le Lauvitel depuis la Danchère

En cette fin juin, la chaleur caniculaire nous pousse à chercher la fraîcheur, et quand celle-ci se trouve dans des lieux magnifiques, qu’attendons-nous ? Nous partons de bonne heure, direction la région de l’Oisans, dans le parc national des Écrins, pour une randonnée vers le Lauvitel, le plus grand lac du parc.

La balade débute au joli petit hameau de la Danchère, où un grand parking laisse supposer la forte affluence des randonneurs en période estivale ! Après avoir traversé le hameau, dont les jardins accueillent de nombreuses cabines de téléphérique, nous arrivons vite à une intersection, où un cours d’eau fait brouhaha. Deux choix s’offrent à nous, le chemin de gauche que tout le monde à l’air de suivre, ou celui de droite, après le pont…

Un peu de musique pour continuer votre lecture 😉 :

Nous décidons de prendre à droite, un chemin que nous avons cru comprendre plus long mais moins raide à la montée. De gros nuages humides se sont accumulés sur les montagnes qui nous entourent, mais la chaleur est tout de même présente. Dans la forêt, à travers laquelle nous grimpons, le cours d’eau et ses nombreux ruisseaux rafraîchissent l’atmosphère, et nous même par la même occasion.

À l’ombre des arbres, nous sommes entourés d’une végétation abondante, de fleurs de toutes les couleurs et de très jolies feuilles arborant leurs plus belles perles d’eau.

Certain passages sont pavés “par les anciens” comme le précise les panneaux d’informations, ces passages sont assez glissants par temps pluvieux ! Quelques ponts passés pour la première fois sont l’occasion de faire de jolis vœux =)

La montée est raide, pas vraiment de « pauses plats », nous apercevons de temps à autre, à travers les arbres, le fond de la vallée rempli de nuages. Mais au fur et à mesure, le soleil fait son apparition et nous révèle la grandeur du décors.

Une fontaine vous attend en haut, parfait pour se désaltérer !

Nous mettons 2h pour arriver en haut et pour enfin apercevoir le lac (au lieu d’1h30 affichée, que voulez-vous !).

Nous sommes à l’extrémité Nord-Est du lac et une immense zone rocheuse nous sépare des rives. Seul les rives au Nord-Est sont accessibles aux randonneurs, le chemin contourne le lac d’une cinquantaine de mètres.

“On va monter là-haut t’es sûr ?” – des randonneurs anonymes

“Hum… mais on peut pas s’approcher du lac par là ?” – Camille

Vous nous connaissez sûrement, nous avons préféré tenter la crapahute par les rochers, comme de courageux aventuriers que nous sommes, plutôt que de suivre ce chemin ! Nous “affrontons” d’énormes araignées tissant des toiles de plusieurs mètres entre les rochers… Bon ok, on les a contournés, mais c’est pour leur bien 😉 ! Une demi-heure plus tard (oui oui, on a bien fait attention de ne rien abîmer), le soleil s’est levé et nous voici au bord du lac ! À une trentaine de mètres, nous apercevons du monde installé sur la « plage » en plein soleil, quelle bonne idée nous avons eu !

La “plage” en bas à gauche.

Nous nous installons sur un rocher plat plongeant dans l’eau, à l’abris d’un arbre (ce qui ne nous empêchera pas de prendre de monstrueux coups de soleil…) et c’est là que nous décidons de pic-niquer, face à la grandeur et à la beauté du lac si durement atteint !

Après 2 heures de repos les pieds dans l’eau (d’où les gigantesques coups de soleil) à se faire picorer les orteils par les poissons et à caresser les papillons qui se posent sur nous, nous décidons de sauter dans l’eau. Une baignade de courte durée au vue de la température du lac, mais très vivifiante (ou douloureuse selon l’opinion de certaines =p) !

Nous rejoignons ensuite la plage en longeant la rive par les rochers, et nous y entamons la descente. Les nuages du matin se sont dispersés et ont laissé place à de majestueuses montagnes.

Le chemin du retour est pavé sur une très grande partie du parcours, nous longeons toujours le cours d’eau, mais par l’autre rive cette fois. Quelques points d’eau permettent de se ressourcer et de se rafraîchir le long du chemin. Nous arrivons au parking après 1h de marche. Cette fois, nous sommes dans les temps !

Retour au “pont” de départ 😉 Un peu plus ensoleillé !

Pour conclure, nous vous conseillons fortement cette balade si vous êtes dans la région ! À une heure de voiture de Grenoble, elle permet de découvrir le Parc National des Écrins dans toute sa splendeur et de rester au frais grâce à ses nombreux points d’eau et d’ombre ! En revanche je suppose que l’itinéraire est bondé en juillet – août, pas forcement l’idéal, mais ça, c’est à vous d’en juger 😉