Le parc de Ueno, ses temples et ses sanctuaires

Le calme et la sérénité en plein Tokyo.

Ueno, c’est la gare dans laquelle nous sommes arrivés le premier jour de notre périple Japonais. Nous avons appris le soir même dans notre hostel (très sympa d’ailleurs, “Retrometro Backpackers” si vous êtes intéressés) qu’un grand parc se trouvait de l’autre côté de la gare.

Ce fut naturellement notre première sortie, le lendemain midi, après une grasse mat’ bien méritée qui nous a évité le fameux jetlag dont tout le monde parle !

La gare de Ueno à droite.

Nous traversons donc la gare et pénétrons dans un magnifique parc, qui dénote totalement avec le décors précédent ! Très vite, les premiers temples bouddhistes et sanctuaires shinto apparaissent. Ils sont difficilement différenciables, Camille m’explique que les deux religions co-existent ici, et me montre un passage intéressant de son livre “Chroniques Japonaises”, de Nicolas Bouvier, que voici :

Depuis quinze siècles qu’ils coexistent, jamais le Bouddha et le Shinto n’ont été en conflit ouvert, et, dans le jardin d’un temple bouddhique, vous trouverez toujours – dans un buisson, derrière le puits, à côté de la remise du jardinier – un petit sanctuaire shinto décoré de fleurs encore fraîches, signe que l’Ancien Propriétaire n’a jamais véritablement quitté les lieux.

Nous restons plantés devant le premier temple que nous trouvons, nous regardons tous les “rituels” effectués par les locaux. Nous découvrons alors qu’ils se purifient les mains et la bouche avec de l’eau d’une fontaine (temizuya), avant d’entrer pour prier. En entrant, nous les voyons frapper un gong à l’aide d’une corde pendue, lancer une pièce dans un grand coffre, s’incliner plusieurs fois, taper dans les mains deux fois et se re-incliner… Toute une chorégraphie que nous regardons avec admiration.

*Doooooong*
Un automate qui quémande des offrandes au passage des visiteurs
Les omikuji sont des divinations tirés au sort contre une offrande. Lorsqu’elle sont mauvaises, il est possible de conjurer le sort en attachant le papier à un panneau proche du temple ou sanctuaire.

Nous nous rendons dans différents temples, tous se situent dans le parc de Ueno, séparés d’environ 500m. La balade est paisible.

Les fameux Torii placés devant les sanctuaires shintos
Le marais entoure un temple sur une presqu’île, c’est une zone naturelle protégée en plein Tokyo. Les Tokyoïtes en profitent pour y manger paisiblement.

Nous arrivons à la Pagode de Kan’ei-ji, un ancien temple qui a survécu à la seconde guerre mondiale et aux séismes important du siècle dernier.

Nous l’apercevons depuis une allée entourée de lanternes en pierres, amenant au Ueno Toshogu Shrine, le sanctuaire le plus touristique des lieux. Il a comme caractéristique d’être recouvert d’or.

Pour terminer, un monument un peu caché attire notre attention, nous nous y recueillons un instant. En effet, il s’agit là d’une  flamme d’Hiroshima “conservée” depuis la catastrophe par un habitant l’ayant trouvé dans une maison détruite. Autour ont été disposées des dizaines de guirlandes d’origami censé porter bonheur, pour se souvenir et éviter qu’un tel désastre se réitère.

Sounds of Ueno – Prenez un moment pour profiter de l’ambiance d’une journée comme une autre à Ueno :

Le petit détail Japonais

Dans chaque article, nous allons essayer de répertorier une petite différence entre la France et le Japon.

Aujourd’hui, nous découvrons avec amusement les plots disposés sur les petits pavés manquants, laissant un trou de 2 cm apparaitre. Quand on voit l’état de certains chemin pavés dans nos villes françaises, on se dit qu’il faudrait un sacré paquet de plots !

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