C’est accompagné du papa de Camille et de deux chiens inconnus se baladant que nous entamons notre escapade. Ces derniers ont très vite commencé à nous suivre, et ne nous lâchent plus d’une semelle. Nous découvrirons dix minutes plus tard, en appelant le numéro sur leurs colliers, que ces deux chiennes adorent se balader, et partent souvent vadrouiller seules. Aujourd’hui c’est 5h plus tôt qu’elles se sont éclipsées, à l’insu de leur maître ! Il vient les chercher en voiture, et nous continuons notre chemin.
Après une belle ligne droite sur un chemin forestier qui nous fait entrer progressivement dans les sous-bois, nous passons une échelle portails pour passer dans les pâturages du Puy des Gouttes. Nous croiserons d’ailleurs des moutons avant de terminer notre balade !
À présent complétement en forêt, il nous faut entamer la grosse montée, courte mais raide. Nous croisons tout de même quelques familles, la balade reste très accessible. Nous prenons bien sûr le temps de nous reposer sur un gros rocher, placé là comme s’il était fait pour nous.
Lorsque nous quittons les arbres, nous sommes arrivés au sommet ! Quelques pas encore à faire avant d’apercevoir enfin le Puy de Dôme. Nous apercevons d’ailleurs le train à crémaillère qui monte à son sommet.
Au pied de notre Puy des Gouttes, on retrouve le Puy de Lamptégy, qui ne ressemble plus beaucoup à un puy, ou selon le point vue, y ressemble un peu plus. Après la Seconde Guerre Mondiale, il a été exploité pour sa pouzzolane jusqu’à être complétement rasé. Aujourd’hui c’est un site touristique qui se visite en petit train.
Un peu plus loin, on aperçoit Vulcania, le parc de loisir et de culture scientifique tourné autour du volcanisme. On le reconnait facilement à son bâtiment en forme de volcan et à la montgolfière qui permet de survoler le parc et ses alentours !
C’est tranquillement que nous finissons par redescendre et à replonger progressivement dans la forêt. Lorsque la pente s’arrête, nous entamons une longue ligne droite sur un large chemin forestier.
Il est ensuite temps de quitter pour de bon la forêt pour la prairie. À droite comme à gauche s’étend maintenant la prairie, nous apercevons d’ailleurs des moutons qui s’y régalent. Cette longue marche au plat et au droit est l’occasion d’admirer ce petit puy d’où nous venons. Ce fût là une jolie petite balade !